Fils de parents français diplomates aux Nations Unis, Jean-Baptiste vivait à New-York avant d’attérir au Mistral. Là-bas, il menait avec succès de brillantes études dans une « business school ». L’économie n’était pourtant pas sa passion.
C’est pourquoi il n’a pas hésité à rejoindre Charlotte au Mistral. Après avoir passé une nuit avec elle à New York - un égarement pour elle, le début d’une grande histoire d’amour pour lui - Jean-Baptiste s’est persuadé que l’amour fou qu’il ressentait pour Charlotte était réciproque. Il a tout abandonné pour la rejoindre. En devenant « son boulet », il a quelque peu semé la zizanie.
Reparti à New-York avant Noël, il est revenu pour Juliette en juin dernier, sentant qu’il pourrait vivre avec elle une belle histoire.
Après avoir redécoré l’atelier de Charlotte aux couleurs du Mondial de foot, géré l’hôtel du Select en l’absence de Mirta, il s’est lancé comme brocanteur amateur. Sa méconnaissance du métier et des escrocs qui l’entourent, lui vaudront quelques déconvenues.
Côté caractère, J.B. est fantasque. Fils unique, il a eu plus de contacts avec des nounous ou des jeunes filles aux pairs qu’avec ses parents, toujours absents. Souvent seul, il s’est nourrit de livres, dont beaucoup d’épopées romanesques. C’est ainsi qu’il s’est bâti un univers bien à lui, en décalage avec une époque qu’il juge trop étriquée pour lui.
Drôle, bien élevé et intelligent, mais saoûlant car bavard, il est attachant mais tête à claque. C’est aussi un grand romantique, obsessionnel et passionné, passant d’accès de bonheur pur à des pulsions suicidaires. Idéaliste et naïf, J.B. a un peu tendance à prendre ses désirs pour des réalités.
Le cœur "brisé" par Charlotte, Jean-Baptiste a su émouvoir et conquérir l’indépendante Juliette et la distraire de ses déboires sentimentaux...